Tout sur l’ergomètre de Kayak

C’est lors d’un voyage en Nouvelle Zélande en 2017 que j’ai découvert l’ergomètre de Kayak.

Je connais déjà les ergomètres tels que le rameur ou le vélo mais je n’avais encore jamais vu d’ergomètres pour faire du kayak.

En arrivant à Christchurch à l’Arawa Club, je découvris une pièce dédiée à ces appareils soi-disant de tortures.

Deux marques étaient présentes : Weba et Kayak Pro.

Lors des mauvais jours et comme la rivière était souvent rempli d’algues, j’ai du faire de nombreuses séances sur ces machines.

A mon retour en France, nous étions en janvier 2018, j’avais pris gout à l’ergomètre mais je ne savais lequel me procurer.

A cette époque, je ne faisais du Kayak, si on peut appeler des balades à 9 km/h en Surfski du kayak, seulement l’été sur le lac d’Annecy au rythme des bateaux moteurs.

Autant dire qu’il me fallait une solution pour l’hiver, n’étant pas assez motivé pour aller me promener seul sur le lac pour patauger.

Devant l’offre, je ne savais que choisir.

D’un côté, j’avais apprécié les deux marques que j’avais testé avec une préférence pour le Kayak Pro que je trouvais plus professionnel, notamment via les données qu’il retransmettait via l’écran.

Mais en fouillant sur le net, je remarquais que de nombreux athlètes de haut niveau utilisait surtout la marque Dan Sprint.

Il y avait aussi la marque Stroke 2 Max mais que je ne voyais que très peu sur les réseaux sociaux et qui vient d’Afrique du Sud.

Etant plutôt pressé, j’ai alors contacté les vendeurs de la marque Kayak pro et le revendeur français de la marque Dan Sprint.

Pour l’un, je pouvais l’avoir sous 10 jours et pour l’autre, il me fallait attendre au moins 4 à 5 semaines.

Mon choix était fait, ce serait le Kayak Pro Compact.

Pendant plus de 4 ans, il m’a accompagné chaque hiver et encore plus durant la période de confinement où avec un copain, nous nous lancions des défis sur chaque séance à raison de 3 par semaine.

Depuis, j’ai pu en essayer d’autres avec plaisir.

Toutefois, je suis assez surpris des réponses que j’ai eu concernant son utilisation par de nombreux athlètes durant les podcasts, même si je comprends le côté nature si cher aux kayakistes et qu’il y a plus fun que de tourner en rond dans une salle à l’instar des Danois qui font ca chaque hiver en groupe (peut être l’un des secrets de leurs dominations sur le marathon ?)

C’est pourquoi, après avoir testé et usé de nombreuses cordes, je me propose de vous partager mon expérience sur que peut apporter l’ergomètre à votre pratique mais aussi ce sur quoi vous devez faire attention avant d’en acheter un.

1 - Quand se servir de l’ergomètre de Kayak ?

Il est évident que si on a le choix entre faire une séance sur l’eau et une séance sur ergomètre, il faut aller sur l’eau.

Mais il existe des moments dans l’année où il peut être difficile d’embarquer, notamment en hiver, quand les jours sont courts et qu’il fait froid.

Dans ces conditions, l’utilisation de l’ergomètre de kayak est un must pour continuer à pratiquer son activité favorite et continuer à progresser.

C’est pourquoi il est très populaire dans les pays nordiques lorsque l’on ne peut pas se rendre sur des lieux de stages ensoleillés à l’étranger.

Peter Menning, athlète suédois et pratiquant assidu d'ergomètre de kayak chaque hiver

Peter Menning, athlète suédois et pratiquant assidu d’ergomètre chaque hiver

Certains diront que le geste est différent sur machine et effectivement, il l’est mais cela reste très ressemblant, notamment en terme de sensation avec certaines marques à ce que l’on retrouve sur l’eau.

De plus, comme le disait Julien Carbier dans son interview, il permet parfois de débloquer certains points techniques que l’on arrive pas à travailler sur l’eau à cause de l’instabilité du kayak de course en ligne.

S’il fait beau et que les jours sont longs, la question de son utilisation ne se pose pas.

2 - Que travaille-t-on dessus ?

J’oserais dire que l’on peut tout y travailler..

Alors que j’avais toujours été plutôt doué pour la force et l’explosivité dans mes activités sportives précédentes, notamment la force où j’ai été champion de France en 2005 et en rameur où j’ai fait 4 ème mondial sur 500m, lorsque j’ai vraiment commencé le kayak, mon point fort était ma capacité à tenir un rythme et à ne pas flancher.

J’avais développé ma caisse sans que cela ne soit un objectif par la pratique régulière (3 fois par semaine durant l’automne et l’hiver) de l’ergomètre de kayak.

Alors certes, mon geste était loin d’être parfait et il était très mécanique, il n’empêche que ce que j’ai développé grâce à ma pratique assidue de l’ergomètre m’a suivi sur l’eau et dans d’autres activités principalement aérobie.

Concrètement, que sert à travailler l’ergomètre de kayak ?

Premièrement, je dirais, pour ceux qui n’ont jamais essayé, que musculairement, le travail est accentué. Lorsque je reprend ma pratique quand les beaux jours disparaissent, les premières séances me laissent d’horribles courbatures aux dorsaux et il en est de même pour mes compatriotes à leurs reprises.

On sent d’ailleurs dans les jours qui suivent que musculairement, on a travaillé plus fortement musculairement que sur l’eau.

L’ergomètre de kayak est donc, pour commencer, un appareil de musculation spécifique à la pratique du kayak puisque, sans avoir à se soucier de gérer notre stabilité, l’accent est mis sur les muscles moteurs (d’autant plus que l’on peut régler la résistance sur tous).

On y développe par la même donc de la force spécifique et transférable directement sur l’eau au contraire de nombreux exercices de musculation qui ne servent qu’à rendre plus beau (ce qui est déjà pas mal :D) et qui sont pourtant faits chaque semaine.

Deuxièmement, c’est excellent pour développer son système aérobie et les adaptations que l’on en attend.

Sans souci de stabilité, on peut véritablement se mettre dans le rouge niveau cardiaque et travailler aussi bien la capacité de notre cœur à se remplir (le cœur grossit) que sa puissance, c’est à dire sa capacité à éjecter beaucoup de sang à la fois en direction des muscles impliqués à l’effort en fonction des efforts que l’on va effectuer.

Toutefois, d’après les études, étant donné que les grosses masses musculaires que sont les cuisses et les fessiers ne participent que peu au mouvement, il n’est pas possible d’atteindre sa fréquence cardiaque maximale ce dont je doute au vu des tests d’efforts que j’ai effectué dessus.

Globalement, on va donc développer son cœur et tout ce qui y est corrélé comme notre VO2 max (consommation maximale d’oxygène exprimé en ml par kg par minute) et par la même sa VMA (vitesse maximale aérobie que l’on tient en moyenne 4 à 6’ en fonction de son niveau d’entrainement) mais aussi améliorer nos capacités de récupération entre les séances et entre les séries (Cf mon article sur la planification de l’entraînement en kayak)…

René Poulsen, champion danois, grand pratiquant d’ergomètre de kayak chaque hiver.

Troisièmement, on va développer ce que j’appelle sa VO2 locale, c’est à dire le développement de nos mitochondries et de nos capillaires au niveau des muscles impliqués car rien ne sert d’avoir le meilleur moteur du monde si l’on n’a pas les roues qui vont avec.

Comme le démontre Myriam Paquette dans sa récente thèse (de 2022) lors du congrès sur le Moxy (qui mesure l’oxygénation musculaire à l’effort), les performances en kayak de course en ligne sont davantages corrélés à la VO2 locale qu’à la VO2 max au vu des masses musculaires réellement impliqués à l’effort.

Rien ne sert de développer sa caisse comme on dit sans développer sa caisse au niveau local car alors, on ne pourra pas y utiliser l’oxygène et performer.

C’est pourquoi, théoriquement, je suis contre la coupure du bateau l’hiver, ou du moins du geste du kayak que l’on peut donc reproduire sur ergomètre de kayak.

Quatrièmement, comme on peut s’y investir physiquement plus que sur l’eau, on développe également son système respiratoire.

Souvent oublié, il est pourtant indispensable dans la performance de haut niveau afin de capter le maximum d’oxygène afin de la redistribuer dans notre corps à l’effort puisque, comme énoncé dans les manuels d’entraînements de l’ICF (International Canoe Fédération) et trouvables sur leur site, à part le 200 mètre, tous les efforts effectués en kayak de course en ligne sont en majorité aérobie et dépendent donc en grande partie de notre capacité à “capter” l’oxygène et à la redistribuer à l’effort.

Or, si je ne sais pas respirer à l’effort, mes performances seront moindres.

Le développement des muscles respiratoires est donc indispensable si l’on souhaite vraiment performer au mieux de ce que l’on peut faire.

Toutefois, petit teasing, on peut travailler son système respiratoire de manière spécifique mais j’y reviendrais dans un article exclusivement sur le sujet.

Maintenant se pose donc la question des séances que l’on peut faire sur ergomètre en recherchant quelles adaptations générales et périphériques.

3 - Comment s’entraîner ?

Avant que je me mette sérieusement au kayak en mai 2020, j’utilisais abondamment mon ergomètre de kayak, même en été et n’y connaissant rien, je réalisais 3 séances différentes chaque semaine sur lequel j’essayais d’améliorer mon rythme moyen sur 500 mètres d’une seconde.

Mes séances étaient les suivantes chaque semaine :

  • 5x10 minutes avec 1’ de récupération

  • 10x1000 mètres avec 1’30 de récupération

  • 2 fois 10x1’ avec 1’ de récupération.

L’exotisme avait peu sa place et à part mes temps moyens de passages, je ne faisais ni attention à ma cadence, les watts développés et encore moins ma fréquence cardiaque.

Concrètement, je faisais surtout ce que l’on appelle de l’EB1+, c’est à dire toujours en zone 2 si vous utilisez un modèle à 3 zones pour définir les domaines d’intensité (J’en parle plus en détails dans cet article sur la planification de l’entraînement en kayak - écriture en cours) et du travail extensif de VMA par les séries de 1’.

Tout ce qui m’importait était ma vitesse de déplacement et de l’améliorer chaque semaine, ne serait-ce que de 0.1 km/h.

Autant dire qu’au fil des séances, mes séances sur ergomètre de kayak étaient fortement appréhendées.

Mais heureusement, comme vu ci-dessus, on peut y développer de nombreuses qualités à conditions de codifier ses séances sur les séances que l’on fait sur l’eau.

On peut aussi bien y faire de l’EB1 (endurance de base 1 - 60-70 coups de pagaies par minute), que de l’EB2 (endurance de base 2 - 75-85 coups de pagaies par minute), que de la VMA (vitesse maximale aérobie - vitesse qu’on est capable de tenir 4 à 6 minutes) et bien sur de nombreux entre-deux.

La seule limite que j’ai trouvé aux ergomètres est l’incapacité à y faire des sprint mais cela tient plus de moi et de mon manque de coordination car je vois de nombreux athlètes y arriver allégrement sur Instagram.

Comme sa pratique est plus taxante musculairement et physiologiquement, la bien-pensée voudrait que l’on y fasse des séances allégées.

Toutefois, pour en avoir discuter avec de nombreux champions, ce sont les mêmes séances qui y sont réalisées.

Ainsi, les classiques pyramides en EB1, le travail de frein en tendant plus les élastiques à basse cadence ou encore les fameuses puissance aérobie de type EB2 peuvent être faits sans soucis.

La prudence impose malgré tout de démarrer un peu en deçà de ses capacités, sinon attention aux courbatures handicapantes dans les jours qui suivent.

A ceux qui s’ennuient durant leurs séances, je ne peux que vous inviter à essayer la solution connectée dont je parle plus bas qui devrait se développer sinon à mettre des vidéos Youtube (Par exemple, via la chaine Canoe Kayak)

4 - Quel ergomètre de Kayak choisir ?

Etant donné l’offre sur le marché, j’imagine que pour vous il est difficile de s’y retrouver, notamment au des différences qui existent entre chaque ergomètre de kayak.

A quoi doit-on faire faire attention ?

4-1 - Le type de siège

Il existe aussi bien des sièges fixes que des sièges qui miment l’avancement du bateau à chaque coup de “pagaie” que des sièges qui basculent.

Personnellement, je n’ai jamais essayé de siège qui avance, je m’abstiendrais donc de donner mon avis sur la question.

La plupart des marques proposent des sièges fixent car ils estiment que le siège qui bascule est trop loin de la réalité en terme de stabilité à ce que l’on retrouve sur l’eau.

Pour avoir testé le siège qui bascule de nombreux mois, je peux dire que celui-ci aide fortement à travailler son “équilibre” mais qu’il est difficile de se donner à 100% car l’instabilité procuré par le siège qui bascule dépasse, notamment chez la marque Dan Sprint, ce que l’on retrouve sur l’eau, même dans le kayak le plus instable qui soit.

Toutefois, si l’on souhaite travailler sa stabilité spécifique, je pense qu’il n’y a pas mieux dans une optique de transférabilité.

Il y a également la possibilité d’avoir un siège rotatif sur l’ergomètre de kayak de la marque Weba.

Le seul ergomètre de Kayak avec un siège rotatif

En dehors, le siège fixe a ma préférence pour développer ce que nous avons vu plus haut.

Si certains souhaitent faire des retours sur les sièges qui avancent, qu’ils se manifestent avec plaisir via le bouton contact en haut du site :)

PS : Quelque soit le modèle, on peut y mettre son siège de kayak si jamais.

4-2 - La résistance

Il y a plusieurs manières de régler la résistance sur un ergomètre de kayak.

La première, c’est grâce au réglage qui se situe sur la roue et qui va souvent de 1 à 10. Toutefois, cela peut ne pas suffire si vous souhaitez faire des séances à haute fréquence et que vous êtes particulièrement fort.

Dans ce cas, il faut régler la tension des élastiques, chose que je ne savais pas pendant longtemps et qui me faisait reprocher aux ergomètres de kayak un certain manque de résistance.

Deuxièmement donc, vous pouvez plus ou moins tendre les élastiques de résistance qui se trouvent sous le siège ce qui va grandement accélérer la vitesse du retour de la corde.

Troisièmement, vous pouvez accroître la longueur du manche comme si vous augmentiez la longueur de votre pagaie. Ainsi, la résistance sera également accentuée (Nous verrons le réglage de base plus bas).

Maintenant, se pose la question de la hauteur de la résistance.

Pendant de nombreuses années, nous n’avions pas le choix, celle-ci venait du bas, d’environ la hauteur du bas de notre main lorsque l’on “plantait” le manche mais depuis quelques années, la tendance va à réhausser la résistance à hauteur d’épaule.

A ma connaissance, les premiers à avoir fait cela sont Old Danube, une marque hongroise qui a ensuite été copiée par la plupart des autres machines disponibles sur le marché.

L’argument est que cela réduirait le traumatisme articulaire et tendineux aux épaules en ayant une résistance plus douce.

N’ayant jamais essayé, je ne saurais vous en dire plus sur le sujet mais si certains ont essayé et veulent faire un retour, qu’ils n’hésitent pas via l’onglet contact du site afin de compléter l’article.

4-3 - Le type de manche

Sur certains ergomètres de kayak, on retrouve un manche en plastique et le manche en carbone est en option contre une bonne centaine d’euros.

Parfois, il n’est pas en option et on n’a pas le choix que d’utiliser un manche en plastique.

Pour avoir essayer les deux, rien ne vaut évidemment le manche en carbone.

Comme sur l’eau, toutefois, attention à sa rigidité en fonction de ce vous recherchez pour la santé de vos articulations.

De plus, celui-ci doit pouvoir se régler en longueur pour s’adapter à votre envergure et vos préférences.

Plus on “ouvre” le manche et plus l’ergomètre de kayak apportera de résistance ce qui peut être une bonne façon de travailler encore plus spécifiquement ses muscles et donc notre force et renforcement musculaire spécifique.

En théorie, on réduit de 50 cm la taille du manche sur l’ergomètre pour arriver à son réglage sur l’eau. Par exemple, si vous utilisez une pagaie en 2m15 en kayak, vous ouvrirez le manche pour qu’il fasse 1m65 sur l’ergo.

Attention, toutefois, certaines marques comme Dan Sprint ne permettent pas de régler la longueur du manche.

4-4 - La place qu’il prend

Nous n’avons pas tous la chance d’habiter dans une grande maison et de pouvoir dédier une pièce à notre machine préférée.

C’est pourquoi certains modèles sont assez compacts comme chez Kayak Pro ou chez Kayak First ce qui est assez plaisant.

Je ne remarque aucun différence en terme de travail entre les modèles compacts et les autres si jamais.

Ma préférence va donc au modèle compact ou au plus court.

La marque Kayak First fait des modèles très compact, ici avec le champion olympique Balint Kopasz en démonstration.

4-5 - L’interactivité

Aujourd’hui, la plupart des modèles se valent en terme de retour de données immédiates.

A chaque fois, nous avons accès à la vitesse instantanée, soit exprimée en km/h ou alors en vitesse au 500 m. C’est ce dont je me sers personnellement le plus comme donnée de charge externe.

Nous pouvons également régler l’écran pour qu’il donne les watts développés, toujours en instantané.

Il y a bien évidemment un chronomètre et la possibilité de programmer plus ou moins précisémment votre séance.

Sur certaines, on peut programmer comme sur une montre Garmin ou Polar, sur d’autres seulement une durée et/ou une distance ce qui peut obliger à se relever entre les séries et à utiliser un chronomètre à côté si on s’entraîne en “distance” ce jour là pour relancer l’écran car tant que la roue tourne, même après l’arrêt de l’effort, cela comptabilise des mètres effectuées.

Avec une ceinture de cardio Bluetooth, nous avons accès à notre fréquence cardiaque en direct ce qui intéressant comme donnée de charge interne.

Enfin, il y a un compteur de cadence pour savoir à combien vous moulinez :)

Nouveautés dans le domaine, il est désormais possible, à priori, de faire de l’ergomètre en étant connecté via la marque Kayak Pro, l’achat du support Génésis et un abonnement à Kinomap à l’instar de Swift pour le vélo.

C’est ainsi que sera organisé la première coupe du monde virtuel sur ergomètre de kayak sur 2000 m le 17 décembre 2022 au moment où j’écris ses lignes.

Je modifierais l’article en fonction de vos retours et mes prochains tests avec, voir si cela apporte véritablement quelque chose en plus.

4-6 - Le prix

De nombreux ergomètres de kayak démarrent autour de 2000 euros TTC.

C’est par exemple le cas de la marque Kayak Pro, de la marque Kayak First ou encore de la marque hongroise Old Danube.

Toutefois, souvent, sur leurs sites respectifs, les prix sont régulièrement indiqués hors taxes d’où possiblement une impression qu’on peut les avoir sans casser sa tirelire.

La majorité des informations se trouvent sur le site respectifs pour chaque ergomètre de kayak et les différentes déclinaisons quand il en existe :

Avec le prix des options comme le manche carbone, le siège qui avance ou bascule ou encore la console électronique, le prix peut vite monter.

Ainsi, l’ergomètre le plus utilisé dans les pôles en France est le Dan Sprint mais le modèle pro est à 3450 euros sinon il faudra se passer de l’écran de données et “pagayer” dans le vide. A cela, rajouter le siège qui bascule et on arrive à 3800 euros. C’est aussi le seul modèle, je crois, à dire que si vous pagayez aussi fort à droite qu’à gauche en temps réel.

Chez Kayak Pro, rajouter la console Génésis pour vous connecter en bluetooth à d’autres sur Kinomap auquel il faut souscrire l’abonnement et cela rajoute presque 500 euros avec le manche carbonne.

La marque Kayak Pro est la seule qui permet la connexion via le port génésis et kinomap à l’instar de Swift pour le vélo.

Chez Kayak First, l’ajout de la console, du manche carbone et du siège coulissant, rajoute plus de 500 euros aussi.

En France, il y a deux revendeurs :

  • Patrick Suranyi de Kayak-Online qui propose les ergomètres Kayak Pro, Kayak First et Dan Sprint.

  • Roland Lebeau de chez Fenn France qui propose l’ergomètre de kayak Stroke 2 Max.

Pour se procurer l’ergomètre Old Danube, il faut directement voir avec le site de la marque à ma connaissance tout comme pour la marque Weba qui a l’air d’avoir amélioré sa console mais dont le site semble archaique.

5 - Conclusion sur l’ergomètre de Kayak

L’ergomètre de Kayak est pour moi un formidable outil en hiver pour travailler sa force et son endurance spécifique.

Certes, le geste n’est pas tout à fait le même mais s’en rapproche fortement.

Le prix et la place sont les principaux obstacles à son accession mais pour un club ou un pôle, cela reste accessible.

Toutefois, comme pour le choix d’un kayak, la non-possibilité de tester avant achat est embêtante car il est impossible de comparer les avantages et inconvénients de chaque.

Enfin, il y a quelques consommables sur les ergomètres comme la corde qui se change plus ou moins rapidement en fonction de votre utilisation (on peut utiliser de la drisse en vente dans n’importe quel magasin de sport) et les piles si celui-ci ne fonctionne pas sur secteur pour alimenter l’écran.

J’espère vous avoir éclairé sur le sujet.

Si jamais, il vous restait des questions ou souhaitiez apporter votre expertise, n’hésitez pas à me contacter.

Enfin, si vous souhaitez aller plus loin avec mes conseils, je vous invite fortement à suivre ma Formation gratuite à destination des Kayakistes et Céistes motivés en vous inscrivant ci-dessous.

A très vite,

Rudy

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