Interview : Gilles Zok

Ceci est une retranscription écrite du podcast enregistré avec Gilles Zok en février 2022.

Les Secrets du Kayak - Comment vas-tu aujourd’hui ?

Gilles Zok : Salut Rudy, ça va bien il y a du soleil. Les plans d’eau sont calmes au Grau du Roi. Il y a des jours où ça peut souffler, mais là c’est calme.

Les Secrets du Kayak : J’ai lu “Danger Zone”, puis ton livre, tu es un pionnier de la démocratisation des hauts volumes dans l’entraînement. Tu t’es beaucoup entraîné ?

Gilles Zok : Oui avec Claude Benezit on a révolutionné l’entraînement en descente par la quantité de l’entraînement. On voulait être libéré dans nos emplois du temps, on s’entraînait deux à trois fois par jour. On avait demandé à être ensemble à l’INSEP, on s’est fait de sacrés entraînements.

Les Secrets du Kayak : Comment as-tu découvert le canoë de descente ?

Gilles Zok : J’ai découvert le canoë-kayak à 14 ans au club de Vienne près de Lyon, mais on ne faisait que du C2 slalom. J’ai fait ça jusqu’à la première année de senior. Puis j’ai fait le bataillon de Joinville. Mon équipier après ça voulait arrêter le canoë, mon entraîneur m’a prêté son C1 de descente, et c’est comme cela que j’ai basculé dans la descente en C1.

Je faisais du slalom trois fois par semaine. J’avais des ambitions. J’ai ensuite été réformé mais on m’a invité au bataillon de Joinville en tant que civil. On faisait beaucoup d’entraînements là-bas, j’ai voulu poursuivre dans cette voie, dans mon club. Mais je travaillais donc j’ai demandé au DTN de meilleures conditions de travail ce qui m’a permis d’augmenter encore le volume. Ça m’a réussi.

Les Secrets du Kayak : Tu faisais d’autres activités sportives en même temps ?

Gilles Zok : Non, pas du tout. C’est au bataillon de Joinville que j’ai découvert la musculation, le footing, et le ski de fond. Que des sports d’endurance, et dans lesquels je me suis révélé. J’étais prédisposé à l’endurance.

Les Secrets du Kayak : Tu as été réformé de l’armée ?

Gilles Zok : Oui. On devait faire les classes près de Bordeaux. J’ai joué un peu à celui qui avait mal aux bras. On m’a envoyé faire des radios, et ils m’ont trouvé une déformation dans le bras. J’ai pleuré, je voulais faire le bataillon de Joinville. Je savais que ça paierait pour les années suivantes. Je suis rentré chez moi. Je faisais du C2, mon équipier était là-bas et il n’y arrivait pas tout seul pour naviguer. Donc il m’ont proposé de revenir en tant que civil. On s’est entraîné en C2 et ensuite ça s’est dégradé. Au bout de 4-5 mois, j’ai basculé en C1 de descente.

Les Secrets du Kayak : Tu avais des ambitions, lesquelles ?

Gilles Zok : Être champion du monde en canoë de slalom. Mais au final, je suis parti en descente, c’était encore mieux. En slalom, je n’aurais jamais fait les mêmes résultats qu’en C1.

Les Secrets du Kayak : Tu travaillais en même temps que tu t’entraînais ?

Gilles Zok : J’étais peintre dans le bâtiment. C’était dur. J’étais crevé des épaules tout le temps. On travaillais 8-9h par jour. Je m’entraînais deux fois par jour. J’ai intégré l’INSEP en 1977, le DTN a bien compris et je le remercie. Je m’entraînais à temps-plein et je passais le brevet d’état. On avait tout nos après-midi pour s’entraîner.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que c’est cette grosse quantité d’entraînement qui te fait progresser ?

Gilles Zok : Sans travail à côté, j’avais encore plus de volume d’entraînement. Et ensuite, on a travaillé sur la qualité des entraînements. On a appris à l’INSEP d’autres techniques d’entraînement. Ça a payé. On était à dominante aérobie et à l’approche des compétitions, on était à dominante du fractionné.

Les Secrets du Kayak : C’était quoi le rythme des entraînements, deux à trois fois par jour tous les jours ?

Gilles Zok : Repos le dimanche, le lundi j’étais à l’INSEP donc entraînement, du mardi au jeudi on s’entraînait deux fois par jour. Le vendredi c’était le matin, ensuite je rentrais à Vienne le samedi. Le dimanche, c’était repos ou compétition.

Les Secrets du Kayak : Le footing et la musculation étaient aussi pratiqués intensivement en entraînement ?

Gilles Zok : On avait des séries longues et de temps en temps des maxi en musculation. Pour le footing en général, c’était au train. Il n’y avait pas de course en footing, c’était la base. L’hiver on se faisait des compétitions en ski de fond. J’ai fait des marathons en Auvergne. Je n’étais pas mauvais. Quand tu as une bonne base aérobie ça vient vite, ce n’est que de la technique à travailler.

Les Secrets du Kayak : Tu avais fait des tests d’effort ?

Gilles Zok : Oui à Paris, à l’INSEP, on y allait tous les mois et quelques. Je devais avoir entre 70-80 de VO2. J’étais prédisposé pour des sports d’endurance.

Les Secrets du Kayak : Tu avais un entraînement particulier pour avoir une telle VO2max ?

Gilles Zok : Non, pas du tout.

Les Secrets du Kayak : Tu accomplis ton ambition de devenir champion du monde, et tu continues tout de même la compétition ?

Gilles Zok : Oui c’était en 1981, j’avais tout fait pour devenir champion du monde. J’ai construit une forme de bateau spécifique, et j’ai fait une sèche sévère. Le poids du bateau mais aussi de l’athlète compte.

Les Secrets du Kayak : En 1981 cette victoire, c’est la consécration ?

Gilles Zok : Oui, champion du monde individuel. Je ne voulais pas être deuxième. J’ai mis tous les moyens de mon côté pour gagner. J’ai jusqu’à demandé au constructeur de bateau de ne pas vendre le moule du bateau aux étrangers. Mais ça a été une erreur parce que mon adversaire était français. L’entraînement était aussi de qualité.

Les Secrets du Kayak : Quand tu es plus léger, tu vas plus vite sur l’eau ?

Gilles Zok : Non, c’est psychologique je pense.

Les Secrets du Kayak : Les formes de bateaux changeaient souvent, tu construisais tes propres bateaux ?

Gilles Zok : Au début oui, avant d’être en équipe de France, mais ensuite j’ai pris le même bateau que tout le monde. Et quand j’ai été battu à deux centièmes, j’ai cherché à améliorer le bateau. Je les faisais modifier en fonction de la rivière.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui t’a motivé à continuer après le titre de champion du monde ?

Gilles Zok : Le plaisir de faire de la compétition et de gagner. Je voulais finir en 1987 en France, ça me mettait une pression supplémentaire. J’avais annoncé que j’arrêtais, je ne pouvais pas échouer, et encore moins à la maison. Ça a été un peu difficile. Sur des rivières à gros volumes, tu ne peux pas creuser d’écart. Physiquement, j’étais au dessus du lot. Mais sur des rivières techniques,c’était difficile. C’était limite.

Les Secrets du Kayak : On travaille aussi sur la taille et la forme des pagaies en plus de celle des bateaux ?

Gilles Zok : On peut mais je ne l’ai pas fait. Les pagaies carbones sont arrivées à la toute fin de ma carrière. Je naviguais avec des pagaies en bois. Je partais avec deux ou trois pagaies de longueurs différentes, mais pas de formes différentes. Il y avait peut être quelque chose à faire de ce côté là.

Les Secrets du Kayak : Comment ça s’est passé l’après l'INSEP ?

Gilles Zok : Après l'INSEP, le DTN m’a eu un poste de cadre technique en Auvergne. En accord avec le président de comité régional de l’Auvergne et la direction technique, j’avais un emploi du temps bien aménagé. Je m’occupais des athlètes du club et de la région, j’avais toujours un pied dans la compétition. Ensuite j’avais du temps aménagé. J’étais dans le meilleur club de l’époque.

C’était un super lieu pour s’entraîner en descente, se challenger. On était 5-6 gars à être en équipe de France. En championnat de France, on se retrouvait à 25-30 personnes. Il y avait toujours du monde pour s’entraîner. De plus, j’entraînais les athlètes en même temps. J’étais écouté par les jeunes. Les plus âgés venaient demander des conseils. Les cadets et juniors, je les emmenais en stage.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu as une course que tu gardes plus en mémoire que les autres ?

Gilles Zok : Celle où j’ai gagné en 1981 mon premier titre. Je me suis défoncé, j’étais rincé. J’avais vraiment tout donné. Et celle que j’ai gagné en France. Ensuite il y en a une où j’ai battu le champion du monde sortant, en 1977, je le bats juste avant les championnats. Je m’étais entraîné comme une bête en hiver.

Les Secrets du Kayak : Dès le début, tu voulais devenir champion du monde ?

Gilles Zok : Non au début, en slalom, je n’étais pas fort. Avec du recul j’avais l’ambition de le devenir, mais on n’y serait jamais arrivé. C’est en C1 que j’ai réalisé que c’était possible.

Les Secrets du Kayak : A l'INSEP, tu as côtoyé des sportifs d’autres sports ? Est-ce qu’ils t’ont apporté des ouvertures sur des choses auxquelles tu ne pensais pas ?

Gilles Zok : Oui, j’ai côtoyé les athlètes de la course en ligne, qui eux étaient dans la qualité de l’entraînement à un niveau au dessus de l’eau-vive et du slalom. J’ai côtoyé tous les anciens qui faisaient les Jeux. Ça m’a apporté la régularité dans l’entraînement, la quantité, la musculation. Moi j’étais loin de ça. Ensuite lors de rencontres j’ai côtoyé d’autres personnes qui faisaient d’autres disciplines comme des judoka. A la cafétéria on discutait, on se racontait nos histoires. C’était motivant.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui fait que tu prends ta retraite après les championnats du monde en France ?

Gilles Zok : J’avais deux enfants en bas âge, j’avais besoin de m’occuper d'eux. Je me suis occupé de ma famille, j’ai fait une maison. La famille avait besoin de moi. Ensuite, je suis devenu entraîneur national, et j’ai été beaucoup en déplacement, je ne l’ai pas fait longtemps. Ça me plaisait mais c’était incompatible avec la vie de famille.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu as navigué malgré ta retraite sportive ?

Gilles Zok : Oui, un peu en C1, et avec mes enfants qui ont fait du canoë de descente et de slalom. Ils étaient meilleurs en descente, ils ont été tous les deux champions de France. L’un a été champion du monde par équipe en junior. Ils ont arrêté à 18 ans.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce que tu fais après avoir été entraîneur national ?

Gilles Zok : J’ai eu un coup de déprime. Le manque d’objectif, le fait de tomber dans l’anonymat, j’ai même voulu arrêter mon travail de cadre technique. Je suis parti dans une formation de transport. Mais le plein air et le canoë m’ont manqué, je suis vite revenu en CTR.

Je suis reparti dans d’autres disciplines comme dans les raids aventure. C’était multi activité sur huit à dix jours. Il fallait pratiquer le canoë d’expédition, le kayak de mer sur 80-100 km, du VTT, de l’orientation, parfois de l’équitation, de la haute montagne. C’était jour et nuit. J’ai appris la résistance de l’être humain. Le plus dur pour moi était la résistance au sommeil. C’était extrême, par équipe. J’ai ensuite monté mon équipe.

Je me suis autant éclaté dans cette discipline que dans le canoë. Ça m’a permis de pratiquer d’autres disciplines. Je faisais un raid par an. J’ai fait ça pendant dix ans. On faisait des entraînements sur deux trois jours. C’était un entraînement tout aussi intense que pour le canoë.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu travaillais à côté ?

Gilles Zok : Oui c’était dur de concilier mon travail de cadre technique, et ma pratique. Je n’étais plus détaché car plus compétiteur en canoë-kayak. Le travail, l’entraînement et la vie de famille c’était difficile à gérer.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’on peut vivre des raids ?

Gilles Zok : Il y avait des primes. Moi j’avais des partenaires financiers, ça me prenait en charge les inscriptions, le matériel. Ça revient cher, il faut voyager. On était une équipe de huit personnes. Mes titres de champion du monde m’ont ouvert quelques portes. J’avais un bon copain qui avait son entreprise qui m’a beaucoup aidé. Grâce à son aide, j’ai aussi trouvé des financements ou du matériel. La prime était importante, on se la partageait pour la vie familiale.

Les Secrets du Kayak : Pourquoi arrêter les raids ?

Gilles Zok : L’âge. J’étais trop compétiteur. Le raid gaulois s’est arrêté, c’est parti sur des raids plus court qui ne me convenaient pas. J’ai arrêté. Je sentais que ça devenait compliqué j’avais 50 ans. J’ai eu ma dose de sport. Je me suis ensuite concentré sur mon travail. Puis sur ma retraite, aujourd’hui je suis sur un bateau à Aigues-Mortes, et c’est génial.

Je peux aussi naviguer sur des pirogues. La pirogue c’est différent du canoë. Tu es assis, non pas à genoux. C’est confortable, au niveau du geste c’est de la pagaie simple et ça me convient bien.

Les Secrets du Kayak : Quel était ton rôle au jour le jour quand tu étais CTR à temps plein ?

Gilles Zok : On était plusieurs, je suis resté sur la partie compétition, dans la détection de minimes dans les stages. Ensuite en cadet et junior, je devais les former pour qu’ils rentrent en équipe de France junior. Sur les compétitions j’avais la région Auvergne Rhône Alpes et il y avait souvent des compétitions à Bourg St Maurice. J’étais le directeur de course en championnat de France, en coupe d’Europe, ou championnat du monde. Il faut toujours chercher à améliorer les courses, pour moi c’était un challenge.

Les Secrets du Kayak : De ne jamais avoir fait de course en ligne, c’est un regret pour toi ?

Gilles Zok : Je ne sais pas si j’aurai réussi. Mon regret c’est de ne pas avoir fait les JO. On ne pouvait les faire qu’en course en ligne à mon époque. Le DTN m’avait poussé à en faire. J’en faisais un peu à l'INSEP. Il aurait fallu que j’abandonne la descente quelque temps pour cela. J’aurais pu faire quelque chose sur le 10km. Mais pour le 500m et le 1000m, je pense que je n’étais pas assez bon pour réussir.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu as déjà essayé le kayak ?

Gilles Zok : J’en ai fait un peu, une ou deux compétitions mais je n’ai pas accroché. Je reste en pagaie simple.

Les Secrets du Kayak : On voit de moins en moins de céistes en course en ligne tout comme en descente. Tu l’a constaté aussi ?

Gilles Zok : C’est vrai, ces dernières années de plus en plus. Les jeunes tendent plus vers le kayak. Dans mon club on ne faisait que du canoë, donc pagaie simple. Les jeunes ne partaient pas ensuite vers le kayak. Mais oui il y a moins de pratiquants, et même en compétitions internationales.

Les Secrets du Kayak : Tu vas toujours voir les grandes compétitions ?

Gilles Zok : J’ai décroché mais ça m’arrive d’aller voir les résultats sur internet. Je vois certains de mes jeunes parfois dans les résultats. Ma dernière course pour les encourager, c’était il y a deux ans. S’il y avait une course sur l’Isère, je pourrais y aller.

Les Secrets du Kayak : Tu as beaucoup entraîné, est-ce que faire un gros volume d’entraînement tu le referais avec le recul ?

Gilles Zok : Si on sent de la fatigue, il faut savoir diminuer. Je ne pense pas en avoir trop fait. Peut être aurais-je du réduire un peu à l’approche des compétitions. Faire plus de fractionné et être plus pointu sur des courtes distances.

Les Secrets du Kayak : Comment tu suivais les métriques de l’entraînement à l’époque ?

Gilles Zok : Il y avait les ceintures cardiaques, mais je ne me calais pas sur cela. J’allais à la vitesse que je pouvais tenir, c’était empirique. J’avais beaucoup de repères sur mes distances et mes lieux d’entraînement. J’avais tous mes temps sur un carnet.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui fait que tu es venu à Aigues-Mortes ?

Gilles Zok : Moi je suis de Vienne, j’ai toujours une maison là-bas, mais je voulais vivre sur l’eau. Je suis parti vivre sur un bateau. Les formes de bateaux me plaisant toujours, je suis allé aux Pays-Bas pour trouver mon bateau, le ramener ici. Donc de temps en temps je vais à Aigues-Mortes

avec mon bateau.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y a des choses que tu ferais différemment dans ta carrière si c’était à refaire ?

Gilles Zok : Oui, tenter de faire de la course en ligne. Quitte à sacrifier un championnat de descente. Au niveau professionnel partir dans le transport était une erreur. Le canoë m’a beaucoup apporté à tous les niveaux.

Les Secrets du Kayak : Tu as un surnom : « Le Rambo des solides » ?

Gilles Zok : Le Rambo des Rivières. En Auvergne, un journaliste m’a appelé comme cela et c’est resté un temps. Le surnom qui est resté c’est « The Kid »

Les Secrets du Kayak : Tu organises des raids ?

Gilles Zok : Oui avec des anciens des raids gauloises. On organise le même concept, multi activité avec de la montagne, du vélo, du kayak, du canoë. Ça s’appelle le Raid in France, et ça fait dix ans. Le dernier c’était cet été en partant de Bourg-Saint-Maurice pour arriver à Aix-Les-Bains en passant par les montagnes. Moi je m’occupe de toute la partie nautique. Là on en prépare un dans le Puy-de-Dôme. De temps en temps, il a le titre de championnat du monde. C’est un circuit mondial. Ce qui est bien, c’est de faire les reconnaissances pour créer les parcours.

Les Secrets du Kayak : Tu vis toujours avec une date clé dans l’année ?

Gilles Zok : Oui, il y a toujours un événement à ne pas louper.

Il faut une date dans l’année et tout donner.

Les Secrets du Kayak : Pour moi tu es une légende du milieu, je ne pouvais pas ne pas t’avoir sur le podcast. Tu as démocratisé l’entraînement de la pratique qui était très archaïque avant. C’est un héritage.

Gilles Zok : C’est vrai qu’avec Claude on a démocratisé la quantité, on a su se rendre disponible pour performer. Maintenant pour réussir, un athlète doit être libéré à temps complet pour réussir en haut niveau. Les entraîneurs cherchent des solutions pour les aider. L’hiver une semaine de ski de fond pouvait remplacer le bateau. Je pouvais couper le bateau quinze jours maximum pour du ski de fond. Aujourd’hui les compétiteurs se retrouvent aussi à devoir gérer des courses sur plusieurs jours d’affilés. Il faut pouvoir et savoir le gérer.

Quoiqu’il arrive on apprend de ses échecs et de ses expériences, il n’y a pas que le fait de pagayer qui crée la performance, il y a aussi d’autres paramètres à côté qui sont à travailler.

Vous pouvez retrouver Gilles Zok sur son compte Facebook.

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