Interview : Didier Vavasseur

Ceci est une retranscription écrite du podcast enregistré avec Didier Vavasseur en septembre 2022.

Les Secrets du Kayak - Comment vas-tu aujourd’hui ?

Didier Vavasseur : Très bien, je te remercie de prendre de mes nouvelles après ma blessure vertébrale suite à une chute sur un voilier. C’est une blessure qui a généré des complications, on a du relier cinq vertèbres entre-elles pour me permettre de cicatriser. J’en vois enfin le bout du tunnel.

Les Secrets du Kayak : Tu gardes tout de même de la mobilité dans le bas du dos ?

Didier Vavasseur : Je te répondrai quand je reprendrais le bateau. L’accident a eu lieu au mois de décembre, j’étais avec d’autres kayakistes que tu connais. Je n’ai pas respecté le repos préconisé donc la remise sur pieds a été plus longue, je l’ai payé cash, j’ai du me faire opérer.

Ma convalescence devait durer entre 2-3 mois mais moi j’ai mis plus de temps. Surtout si je veux naviguer, ça prend plus de temps. En attendant je fais un peu de stand-up paddle, un peu de vélo et de la natation.

Les Secrets du Kayak : Comment as-tu découvert le kayak ?

Didier Vavasseur : En famille, avec mes cousins à Évreux, j’avais 12 ans. Ça m’a plu et voilà. Auparavant j’avais fait du judo. C’était il y a 50 ans, il y avait moins d’activités sportives proposées aux enfants qu’aujourd’hui. Je suis issu d’un milieu modeste donc ce n’était pas systématique que de faire du sport enfant.

Les Secrets du Kayak : Comment se passent les entraînements à 12 ans ?

Didier Vavasseur : C’était une à deux fois par semaine, le jeudi et le samedi et parfois les week-end lorsqu’il y avait des compétitions. J’ai rapidement fait des compétitions dès poussin. J’ai gravi les échelons.

Les Secrets du Kayak : Tu as commencé par quel type de pratique : de la course en ligne, du slalom… ?

Didier Vavasseur : C’était de l’eau-vive, donc slalom et descente. Évreux a très peu de cours d’eau, et ils sont minuscules. Il faut se baisser pour passer le pont, il y a des algues, des rats. J’ai navigué à faire des aller-retours jusque 16-17 ans. Avec du recul, je me demande comment j’ai fait, mais on n’avait pas le choix.

Les Secrets du Kayak : Étais-tu meilleur que les autres enfants en compétition ?

Didier Vavasseur : Ça se passait bien dès le départ. C’était une façon de sortir du cadre familial rigide. Les week-end étaient dédiés à travailler avec mon père qui était artisan. Le kayak était ma bouée de sauvetage surtout à l’âge de l’adolescence.

Les Secrets du Kayak : Pendant ton adolescence, tu t’es entraîné davantage au kayak ?

Didier Vavasseur : J’ai eu un déclic en Seconde. J’avais un copain, interne au lycée qui faisait de la course en ligne, il s’entraînait énormément, ça m’a plu, je faisais trois séances par semaine. Les résultats arrivaient, les choses se sont enchaînées.

Les Secrets du Kayak : Tu te souviens de la première fois que tu es monté dans un bateau de course en ligne ?

Didier Vavasseur : Oui c’était sur la Seine, à Vernon. A l’époque, ça devait être un Lancer. C’était moins stable qu’un bateau de descente, mais sur du plat ça ne me posait pas de problème.

Les Secrets du Kayak : Si j’ai bonne mémoire, à ton époque il y avait soit le championnat de France de course en slalom-descente, soit de course en ligne ?

Didier Vavasseur : Oui c’est ça. J’ai commencé par les championnats de France de descente et de slalom, en cadet. Ce qui m’a permis d’intégrer l’équipe de France espoir. Rapidement, j’ai bifurqué sur la course en ligne. L’ambiance et l’activité me semblait plus intéressante. Il a fallu que j’attende de faire mes études de médecine pour réellement commencer à naviguer sur des bassins plus adaptés à la course en ligne. J’étais un peu costaud adolescent pour faire de l’eau-vive.

Les Secrets du Kayak : Comment se passaient les entraînements au club ?

Didier Vavasseur : Je me suis toujours entraîné tout seul. C’est mon père qui m’emmenait aux compétitions lorsque j’étais cadet. Il avait fabriqué une remorque à bateau pour m’y emmener. Je regardais à droite et à gauche ce qui se faisait. J’aurais aimé qu’il y ait quelqu’un à côté de moi pour m’entraîner, la progression aurait été différente. Pendant de nombreuses années, on était très individualiste, on avait des entraîneurs que lors des stages pour les championnats de France. Ils ne prenaient que le chrono, ils ne corrigeaient pas la technique. Les choses se sont faites d’elles-mêmes.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu penses que ça t’a limité pour performer ?

Didier Vavasseur : Oui, mais c’était comme cela. J’aurais certainement été plus rapide plus vite.

Les Secrets du Kayak : Tes études t’ont fait déménager ?

Didier Vavasseur : Évreux est à 100km de Paris. Donc pour ma première année de médecine, je naviguais une fois tous les 15 jours. A Paris, il y avait l’INSEP, j’allais de temps en temps m’y incruster, c’était le Graal. Mon objectif, c’était d’entrer à l’INSEP. Dès que j’ai eu mon concours, je me suis entraîné dans Paris. Dès la quatrième année, j’ai intégré l’INSEP avec chambre individuelle. Ce qui était réservé aux champions normalement. Ça a été le bonheur absolu.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu étais loin des autres gars à cette époque.

Didier Vavasseur : Oui et non. Alain Lebas qui était deuxième aux Jeux de Moscou était largement au dessus, mais sur certains entraînements j’arrivais à m’en sortir grâce à mes qualités de sprint. Je n’étais pas ridicule.

Les Secrets du Kayak : Après la première année de médecine, tu as réussi à t’entraîner combien de fois par semaine ?

Didier Vavasseur : Je ne me souviens pas, mais ça devait être trois-quatre fois par semaine, avec un peu de footing, je ne faisais pas de musculation à l’époque. L’été, ça montait beaucoup plus. Rapidement, j’ai pu intégrer le stage de l’équipe de France pour les JO de Moscou, à Temple-sur-Lot, avec Bernard Bregeon, et là je me suis entraîné tous les jours avec eux. C’était génial. A la suite de ça je me suis entraîné de plus en plus. Et avec l’INSEP, j’ai pris le rythme des entraînements biquotidien.

Les Secrets du Kayak : As-tu pu bénéficier d’une scolarité aménagée ?

Didier Vavasseur : Oui, activement, c’est moi qui me les suis aménagées. J’ai redoublé deux fois volontairement pour préparer les JO, avec l’aide du doyen de la faculté.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’à un moment tu t’es mis à la musculation ?

Didier Vavasseur : Oui à l’INSEP, ça m’a apporté un peu, mais on faisait n’importe quoi. On faisait du lourd sur du développé couché et des choses qui ne servaient pas à grand chose. On ne réfléchissait pas à ce qu’on faisait, on suivait le mouvement. Ensuite, j’en ai fait davantage parce que ça me plaisait. Mais je ne suis pas persuadé que c’était efficace en kayak.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y avait aussi les sports annexes comme la course à pieds ?

Didier Vavasseur : Oui, on courait beaucoup, c’était un gain pour la performance. Le footing est efficace pour la performance. J’ai vu la différence lorsque je me suis mis à courir.

Les Secrets du Kayak : Lors du stage à Temple, est-ce que tu te dis qu’un jour tu feras les JO ?

Didier Vavasseur : J’avais envie de les faire, mais est-ce que je pouvais les faire ? Je me suis dit que je ferais tout pour cela. Et je me suis beaucoup plus investi progressivement pour y parvenir. J’étais plus kayakiste que médecin.

Les Secrets du Kayak : Comment tu faisais à ton époque pour trouver des informations pour mieux t’entraîner ?

Didier Vavasseur : Le copinage. Ce cercle réduit qu’étais l’INSEP. Lors des compétitions à l’étranger, on observait les autres pagayer. C’était très empirique.

Les Secrets du Kayak : Tu te situais comment lors des stages ?

Didier Vavasseur : Je devais être neuvième. C’était les 6 -7 premiers qui allaient aux JO.

Les Secrets du Kayak : En 1980, tu étais toujours sur un Lancer ?

Didier Vavasseur : En 1980, on en avait encore oui. Les bateaux progressaient peu à l’époque. Et pour les pagaies, elles étaient en bois, c’était des Struer. Mais aucune pagaie ne se ressemblait. C’était trop gros et trop long pour nous. Mais à l’époque, plus elles étaient longues, plus tu étais fort.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tu as commencé à avoir un entraîneur ? Ou un groupe ?

Didier Vavasseur : Il y avait un groupe d’entraînement, mais j’étais le plus souvent seul. Celui qui m’a guidé c’est Patrick Lefoulon, nos parcours se ressemblaient. Il était plus fort que moi, il m’a beaucoup aidé. Après 1983, j’ai commencé à manger du canoë. Je n’étais pas celui qui m’entraînait le plus.

Les Secrets du Kayak : Quand tu es sélectionné aux JO de 1984, c’est la même consécration que lorsque tu rentres à l’INSEP ?

Didier Vavasseur : C’était un peu plus gros, tu le vois avec les résultats que tu vas y aller. J’ai fait les championnats du monde avec Bernard en 1981, en 1982 je me blesse à moto. On me repêche, mais je ne suis pas allé aux championnats du monde en 1983, on m’a viré du stage. C’était vexant, mais j’avais déconné. C’était un mal pour un bien, j’ai eu la haine, et je me suis entraîné. Ça a été un déclic.

La fédération avait fait un K4 de gens biens entraînés, et un K4 de canards boiteux dont je faisais partis. On a bien marché, et c’est nous qui sommes allés aux JO. On a explosé le bateau dominant aux piges. Par la suite le bateau a été remanié, et là, il a vraiment performé. Peut être que si je n’avais pas été viré, je n’aurais pas été dans le bon bateau, et je ne serais pas allé aux JO. Parfois, la vie est bien faite. Je n’ai jamais été aussi fort qu’à ce moment là.

Les Secrets du Kayak : Comment tu suivais ton entraînement à l’époque ?

Didier Vavasseur : Les chronos étaient variables en fonction des conditions de navigation. Mais par rapport à Bernard Bregeon, parfois j’étais très bon, parfois moins. Et c’est ce qui fait la différence avec les très bons, eux sont toujours constants dans leurs résultats.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y avait un objectif de médailles pour les JO de Los Angeles ?

Didier Vavasseur : En fait, le K4 n’était pas mauvais. Mais il y a eu le boycott des JO. Donc changement d’objectif. Pour se donner les chances de gagner, ils ont placé Philippe Boccara dans le bateau, il a apporté un plus au bateau. On a eu une marge de progression impressionnante. On avait gagner des secondes énormes juste en changeant notre geste et la technique. C’était un plaisir de naviguer, c’était la technique qui était au dessus de tout. Le bateau glissait sans se forcer. Avant ça, tu finissais la course tu étais mort, et on était mauvais. Philippe nous a beaucoup apporté.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que ce n’était pas frustrant de ne plus forcer pour aller vite ?

Didier Vavasseur : Non c’était agréable. C’était une jouissance. Jamais, je n’ai retrouvé ça.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que la troisième place au JO, malgré le boycott, était un bon résultat pour vous ?

Didier Vavasseur : Oui et non, déjà d’avoir une médaille c’était fabuleux. Ce n’était même pas envisageable pour le gamin que j’étais. On avait le potentiel de gagner, Philippe était l’élément important du bateau, il courait le K1 juste avant. Il n’a pas performé plus que ça, ça a mis un coup au moral. On était soulagé de faire troisième malgré ça. Je pense qu’on avait le potentiel de faire mieux.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui a changé dans la technique au final ?

Didier Vavasseur : On naviguait très haut sur l’eau, cadence haute, on a fait l’école de pagaie pour pagayer ensemble et non plus individuellement. On repartait de zéro. D’emblée, on a augmenté le chrono rapidement.

Les Secrets du Kayak : Après les JO de 1984, vous êtes reconduits en K4 ?

Didier Vavasseur : Non, certains se sont arrêtés. Moi je voulais faire l’internat de médecine, donc je ne me suis pas entraîné pendant six mois. Mais j’avais trop de retard dans mes études, donc je me suis ré-entraîné pour les championnats du monde. Le nouveau K4 faisait 5ème et 8ème. Ce n’était pas le même bateau. Ce n’était pas pareil.

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce qui fait que tu te motives pour les JO de Séoul en 1988 ?

Didier Vavasseur : C’est un mode de vie sympa que de s’entraîner. C’est une sorte de drogue. Je ne me voyais pas faire que de la médecine. De plus j’ai rencontré ma femme en 1983, sportive aussi, qui faisait du volley, c’est un mode de vie qui nous allait bien. On était aidé financièrement. Il n’y avait pas de raison de s’arrêter. C’était logique de vouloir continuer. Même si j’ai des mauvais souvenirs de la préparation de ces JO...

Mauvais équipage, mauvais choix, mauvais bateau. J’étais content d’arrêter le kayak après ces JO. Ce n’était pas les mêmes affinités, problème de génération dans l’équipage, je n’ai pas un bon souvenir de ces Jeux. La seule raison pour laquelle je suis allé aux JO, c’est que sinon je retournais à la caserne du bataillon de Joinville. En plus, mon premier enfant venait de naître, la transition était toute trouvée.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y a des choses que tu aurais faites différemment pour t’entraîner durant cette période compétitive ?

Didier Vavasseur : Bien sur ! Comme beaucoup. Sur l’entraînement, j’aurais modifié énormément de choses. On s’entraînait mal. Le rythme, le nombre de séances, la musculation… en gros je ferais ce que font les jeunes aujourd’hui ! C’était empirique. On était toujours à fond. On faisait n’importe quoi. Et sur la façon d’aborder la compétition, je ferais plus attention au côté humain de la chose. Je n’ai pas toujours été clean dans ma façon de faire.

Les Secrets du Kayak : Tu finis tes études de médecine ?

Didier Vavasseur : J’ai eu mes résultats en 1987, j’ai pris une année sabbatique pour faire l’armée. Je suis parti en radiologie, et je suis parti faire l’internat à Paris. Pendant un an, je n’ai fait que travailler.

Les Secrets du Kayak : Par la suite, tu continues la pratique du kayak ?

Didier Vavasseur : Après Séoul ? Oui, je voulais faire le marathon de l’Ardèche avec Daniel Legras. Je voulais gagner le marathon, ne pas être ridicule. Donc j’ai fait ça pendant 10 ans. Je continuais à courir. J’ai me suis ensuite installé en tant que radiologue, j’ai fait de l’alpinisme et de l’escalade.

En 2002, je suis venu sur Biarritz et j’ai renoué avec le kayak, et le sauvetage côtier grâce à Bernard Bregeon. Donc j’ai fait des courses d’Ocean Racing, ce qui m’a beaucoup plus. C’est le plaisir retrouvé avec les bonnes valeurs, et la solidarité sur l’eau. Je courais avec les jeunes alors que j’avais 57 ans. Jusqu’à mon accident, je faisais encore des compétitions de surf-ski en master ou en open. Pour moi c’est une façon de prendre du plaisir, de rester en forme, et ne pas grossir. Si tu arrêtes le sport, tu es mort.

Les Secrets du Kayak : Comment tu t’entraînais avant ton accident en surf-ski ?

Didier Vavasseur : J’ai banni le mot entraînement de mon vocabulaire. Je navigue ! J’ai passé l’âge de m’entraîner. Je ne regarde jamais le chrono sur le bateau.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que toi, tu as connu les pagaies creuses ?

Didier Vavasseur : Ça a été une révolution ! Le gars qui l’a inventé est un génie. Ça a été une marge de progression énorme pour moi. C’était un bonheur de terminer une course en continuant de tenir sa pagaie. Tu te posais moins de questions sur la façon de pagayer. La progression a été colossale.

Les Secrets du Kayak : Aujourd’hui, tu navigues dans quel surf-ski ?

Didier Vavasseur : J’ai un Élite S et un australien. Quand c’est agité, c’est compliqué. Tu ne vas pas forcément moins vite en prenant des bateaux plus stables… dès fois il vaut mieux privilégier la stabilité à la vitesse. Et en pagaie je suis sur 2m08 de longueur, je prends du petit. Ce n’est pas le même sport que le kayak de course en ligne, ça n’a rien à voir. La lecture de l’océan est importante. Je continue de progresser tous les ans, lire l’océan n’est pas simple.

Les Secrets du Kayak : Est-ce que tes enfants font du kayak également ?

Didier Vavasseur : J’ai trois enfants, un qui est radiologue, un autre kiné, et la dernière commence son internat d’ophtalmologie à Paris. Tous les trois ont fait du sauvetage, on ne les a jamais poussé à la compétition. Ça ne les branche pas plus que ça. Pour être bon dans une discipline, il faut avoir faim de ça. Pour avoir faim, il faut être en manque de quelque chose. Ce qui n’est pas forcément leur cas.

Les Secrets du Kayak : J’ai vu un documentaire sur le sport de haut niveau en Australie. Il démontrait que le niveau de vie était tellement confortable, qu’ils ne sortaient pas d’athlètes de haut niveau. Ils ont moins ce manque !

Didier Vavasseur : Ils préfèrent peut être surfer ? Mais en Australie le sauvetage côtier ils ont une discipline de vie impressionnante, et le modèle économique est différent, les masters sont rentiers. Tous les jours à 5h30-6h ils sont sur l’eau pour s’entraîner comme des malades. C’est même trop. Il y a des dérives aux compétitions, c’est parfois trop sérieux. La performance, c’est pour quand tu es plus jeune. Mais peut être est-ce parce que j’ai connu cette consécration plus jeune à mon niveau.

Les Secrets du Kayak : En 1983 tu expliquais que tu t’es fait viré parce que tu étais trop fêtard, est-ce que c’est quelque chose qui t’a poursuivi jusqu’à maintenant ?

Didier Vavasseur : Non, j’étais davantage « petit con » que fêtard. J’aime bien me coucher tôt et me lever tôt. J’étais un peu jeune fou.

Les Secrets du Kayak : Comment ça se passait autour de l’entraînement ? Beaucoup aujourd’hui sont suivis par des kinés, des ostéopathes, etc.

Didier Vavasseur : J’avais un ostéopathe qui s’occupait bien de nous. Pour l’alimentation, on a fait de tout et n’importe quoi. Parfois j’avais fondu, je me sentais bien. Je n’ai pas de vérité sur ça. Tant que la digestion se passait bien pour la performance…

Les Secrets du Kayak : Qu’est-ce que tu dirais à ton toi de vingt ans ?

Didier Vavasseur : Fais la même chose en mieux, ou différemment. Savoure davantage certaines choses. Globalement, je ne regrette rien. Il y a des choses qui auraient pu être vécues différemment.

Les Secrets du Kayak : Est-ce qu’il y a des gens qui t’ont marqué dans ta carrière et qui sont peu connus ?

Didier Vavasseur : J’ai toujours bien aimé certaines figures de l’eau-vive, qui ont des valeurs plus proches de la nature. En course en ligne, non.

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